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vendredi 9 novembre 2007

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mercredi 7 novembre 2007

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Plus que net, le Japon est rangé. On y trouve toutes sortes de rangements plus petits les uns que les autres, plus grands les uns que les autres. Il n’y a pas d’insectes, et l’araignée que j’ai vue dans le parc était bien rangée dans sa toile immense, visible sous le soleil, au milieu des arbres, en hauteur, en retrait par rapport au chemin, à sept stations de métro de mon Ryokan, à sa place et sans danger.
Une fois que tout est rangé, ils disposent, pour le plus grand plaisir des yeux.
Ils disposent et arrangent les fleurs, les vêtements, les plumes, les logos, les paquets, les présents, les révérences; le quotidien est une cérémonie.
Célébrer le temps.
Le mouvement est considéré; apprécié dans toute sa lenteur qui crée la transformation.
C'est le pays du soleil levant, les parapluies sont transparents, on perçoit les habits colorés au travers, tout y est visuellement vivant. La modernité et l'histoire avancent enlacées. L'étude, le savoir ancestrale autorisent la créativité. C'est le pays le plus évolué qu'il m'ait été donné de voir. Les gens sont respectueux, souriants et créatifs. L'homme d'affaires descend de sa tour pour écouter le son de la fontaine à l'heure du déjeuner. Par bien des côtés notre culture occidentale me parait rustre, essoufflée, narcissique et cynique. Je garde à l'esprit que je suis ici en tant que touriste, que je ne comprends toujours rien à ce qui se dit et suis moi-même un produit occidental.
Mais l'inconnu ici est magique, les salles obscures sont emplies de rêves et décorées d'imaginaire.
De la réalité de ce pays, de cette ville, je ne connais presque rien, l'air que j'y respire m'est familier, je voyage avec Chihiro au pays des merveilles sans merci.

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Il fait un temps splendide aujourd'hui, après avoir récupéré mon passeport muni d'un visa à l'ambassade thaïlandaise, je reprends le train en direction de Yoyogi. Un ancien japonais élancé m'adresse la parole, en anglais, puis en français, oublie de descendre à sa station de métro mais est ravi d'avoir échangé quelques mots. Les japonais sont instruits me dit-il, beaucoup d'entre eux apprennent et parlent le français.
Je me promène dans le parc, il fait froid à l'ombre. Cette journée semble particulière, passent des enfants en habits traditionnels, des femmes, et une geisha, plutôt une mariée. J'ai l'impression que le salon du mariage à lieu à Tokyo en ce moment. Un peu plus loin une exposition de chrysanthèmes géantes. Des vendeurs de charmes, de flèches… un jour particulier. Meiji Shrine, un jardin que je dois imaginer fleuri. L'air est frais, il n'y a presque personne, je suis en plein cœur de Tokyo, n'entends que le bruit des oiseaux et me promène dans ces allées ombragées à la recherche d'un banc ensoleillé que je découvre au bord d'une pièce d'eau. Le promontoire utilisé pour la pêche s'est transformé en mangeoire, il suffit de s'approcher du bord pour que tous les poissons de l'étang se bousculent la gueule béante. Le soleil réchauffe, les oiseaux discutent, une voix au loin répète mécaniquement une information que je ne comprends pas, et je m'assois pour déjeuner. Une libellule s’installe à mes côtés, virevoltant parfois, revenant systématiquement se poser à ma gauche. Elle passe un quart d’heure en ma compagnie, qui représente treize années de notre vie, ce qui m’émeut énormément. Tom Bô veut dire libellule en japonais, je nomerai quelque chose ou quelqu’un Tom Bô en son honneur. Je bois du thé grillé, mange un rond de riz et mes gateaux préférés découverts grâce à des autocollants dont l’illustration m’intriguait. Une femme m’adresse la parole, sa voix est douce, sereine, en accord parfait avec le paysage qu’elle ne peut voir, elle est aveugle. Mana, accompagnée de Koma vivent à Ny. Elle danse, joue à Paris, Ny, en Finlande… son site se nomme steps in the sky. Nous discutons un peu, le soleil se retire, nous aussi. Je sors du parc, en direction du métro.

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mardi 6 novembre 2007

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lundi 5 novembre 2007

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Mais revenons-en aux cheveux. Suite à la débâcle de T&G, j'ai tenté ma chance au Japon (bien qu'ils n'y soient pas plus blonds qu'en Thaïlande.) Sous les conseils avisés d'Audrey, je suis allée chez Bloc de Zénith, troisième salon du réputé Hiroshi Yamamoto (après Bloc de Gemmes et Bloc de l'Art). Audrey m'a gentiment accompagnée pour expliquer à Yamamoto ce que je désirais et bizarrement n'est pas restée à mes cotés pendant les 4 heures que j'ai passées là-bas. Tout s'est déroulé à merveille, Yamamoto a même trouvé un ordinateur traducteur de poche pour faciliter notre communication.
Le moment est venu pour moi de lui dire que je ne suis pas douillette ; Je tape douillette, fais non de la tête, des bras, grogne même un No No… Yamamoto acquiesce peu convaincu. Il s'empare à son tour du traducteur et tape en réponse : en forme de cœur. Fin de la machine qui a réintégré son tiroir.
Au regard de mes chaussures achetées la veille chez Tokyu Hands (mon magasin favori, sorte de BHV local ) sous le regard étonné des japonais -ce sont des chaussures d'ouvriers-
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avec lesquelles j'ai circulé dans Tokyo, après avoir pris un bon bain P1000651.jpg dans la baignoire qui se vide le plus rapidement du monde, arpenté les rayons de disques étage 4,
P1000637.jpgme japonisant comme je l'insinue, en écoutant
P1000636.jpg, jai acheté de nombreux autocollants chez Tokyu Hands, ainsi que des tampons, ailes de chauves souris, origami… et me suis mise au travail manuel. Redécorer entièrement mon lecteur de dvd, passer des heures à envoyer un mot à mon ex chat, tamponner en silence dans mon Ryokan sans lumière, P1000872.jpg
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Mais je m'égare. Donc au regard de mes chaussures achetées la veille chez Tokyu Hands dans lesquelles Yamamoto a tout de suite repéré le style Margiela…on a décidé de couper la frange (le reste du crin était prévu dans le brief).
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Je garde les lunettes parce que j'ai des cernes et que ça me va mieux.

samedi 3 novembre 2007

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Mon heure de péremption a sonné, je m'en retourne sans ailes cette fois, toujours à pieds mais dans l'autre sens.
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vendredi 2 novembre 2007

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Ce soir, chez Céline, dans le cadre de la semaine du desing (si j'ai bien compris) un artiste a fait une installation et l'émission de radio du journal OK Fred (Audrey et Yoshi) a invité Marie et deux autres DJ (Je vais quand même vérifier toute cette histoire). C'est bien ça. P1000414.jpg
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Partout dans le monde, les grands hôtels tels le Cerulean sont armés de tout ce que l'on peut désirer : baignoire, couette, télévision, câble, internet, restauration, service impeccable… l'hôtel type, idéal pour se reposer, travailler, voyager chez soi.

Nous avons déménagé pour un Ryokan recommandé par le concierge de l'hôtel. La différence est impressionnante. Une odeur de vieillesse s'échappe à l'ouverture automatique de la porte vitrée où nous sommes accueillies par une belle japonaise aux yeux cernés. Il nous faut enlever nos chaussures pour enfiler les pantoufles vertes en plastique de la maison. La décoration 1970 est restée en l'état, vieillie mais toujours utile : cendriers, télévisions, tables basses… le reste est japonais, tatamis, futon, kimonos, baignoire, tout y est gentiment petit et bas créant une impression de jeu.
Un bâtonnet d'encens plus tard l'endroit me plait.
Depuis j'ai acheté des bougies chauffe-plat disposées dans de petits photophores transparents, un petit oiseau en plumes blanches de 7cms, des sels de bain au cyprès du japon, ai exposé cartes postales et livres, branché mon ordinateur, trouvé un vague réseau wifi, et m'y sens bien. Seuls le jour et la vue me manquent.

jeudi 1 novembre 2007

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A l'heure exacte de la péremption, je m'en suis retournée seule à travers les rues épurées de la ville, raclant silencieusement mes ailes de chauve souris contre les néons.
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mercredi 31 octobre 2007

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Fameux jour tant attendu, raison de notre présence à Tokyo, Halloween (faut le faire). La soirée Colette s'est déroulée à merveille pour les convives sous le mix vampirisant de Marie,
P1000026.gif dans un Baron (ça aussi ça sonne bizarrement, c'est le nom du club) filairement décoré, emplis de tokyoïtes ravis ainsi que de la substance plug du paristokyolany.

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mardi 30 octobre 2007

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Roppongi Hills, tour particulièrement laide, abrite le Mori Art Museum qui expose actuellement une sélection d'artistes japonais contemporains. J'écris malheureusement ce texte trop tard pour avoir les noms en têtes et n'ai plus le catalogue ce qui réduira de beaucoup mes commentaires. Le travail d'une jeune artiste Fukaya Etsuko, à peine sortie de l'école, m'a énormément plu. Elle grave avec une minutie d'orfèvre son monde imaginaire. Un mélange très authentique et personnel de Miyazaki, Bosh et Dürer (pour donner une vague idée).
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J'ai particulièrement été frappée par mon intérêt pour cette exposition, incluant les œuvres en étant démunies.

Il s'avère que je n'ai pas mis les pieds dans un musée depuis fort longtemps et ai quitté le milieu artistique parisien, ce qui m'a permis de regarder des œuvres actuelles différemment, d'en apprécier le travail et l'univers sans le rapprocher systématiquement de quelque chose, ‘pareil mais mieux‘. Nous sommes tellement sollicités visuellement qu'il devient impossible d'avoir un regard simple, personnel sur une image, une représentation, un univers. D'ailleurs, c'est sans surprise que j'apprends que nos amis ont trouvé cette exposition sans intérêt.
Manquant d'espace visuel nous pallions à ce problème majeur en classant notre culture et nos gouts ; j'aime… où l'inverse. Je ne pense pas que ce soit de la mauvaise volonté ou du désintérêts, mais un manque de temps, d'espace mental, qui non content de nous nourrir de choses identiques, nous entraine à une fermeture d'esprit dommageable.

Cette classification permet ensuite/aussi aux groupes de se former, se reconnaitre et d'être ainsi la cible d'analystes qui détermineront quel style pour quelle catégorie. N'étant pas dupe, le groupe s'en aperçoit et “décide“‘ de rejeter ce qu'il aimait et, sa “personnalité“ aidant, il se retourne soit vers un opposé soit un oublié pour se redéfinir. Là-dessus les analyses s'affairent et la boucle est bouclée. Et elle fonctionne : tout le monde s'active.

Il Faut absolument voir/écouter… Quoi tu connais pas bidule ?!!? !? L'émotion qui se dégage est reléguée au dernier plan, car l'émotion aussi, classifiée en fonction d'autrui, en a perdu sa substance. Pas le temps, pas le lieu. Et indubitablement lorsqu'on se retrouve devant un Friedrich entouré de dix personnes, trois devant, une derrière, arrête de courir Justin, c'est magnifique, on dirait du Turner en gris…on peut passer au Whistler suivant ils ont tous peint des kermesses surchauffées. Le parasitage est omniprésent, visuel et sonore insufflant à l'espace un environnement quasi identique, présent, humain extérieur et agressif. La confusion occulte nos sens, écrasant peu à peu tout intérêt, élan et personnalité.

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Après s'être promenées à Naka Méguro, avoir bu l'apéritif et parlé poissons, Marie m'a emmenée dîner dans le restaurant qui a inspiré son homologue dans Kill-Bill (que je n'ai toujours pas vu). Faute d'avoir été soufflée par la ressemblance des lieux, nous y avons bien diné et passé une bonne soirée.

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lundi 29 octobre 2007

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Cerulean tower hotel, 40th floor.
Blade runner, les toits sont ponctués de phares rouges.

Phase 1/ Yoji, le maître d'hôtel, s'empresse de me prévenir : -Extra charge, commence-t-il…Finit-il. J’acquiesce d’un air dubitatif. Il s’explique, tout sourire, tout courbé : -Extra charge now, because the view and the music ; il m’indique l'homme l'occidental qui joue du piano à queue noir brillant coordonné à sa perruque luisante. Je demande sur quel support il compte apposer sa taxe piano/vue. - Yes, yes extra charge, extra smile. Ooooh you stay in the Hôtel, note-t-il en voyant ma clé, réduction for you, 800 ¥ ! Normal 1000 ¥, Yes Yes. Extra charge réduction for the hotel costumer. Ok ? Je me retrouve à acquiescer en dodelinant à l'identique, incapable de refuser un tel privilège. Yoji s'en retourne satisfait mais fait volte face à la vue de mon ordinateur. De rapides petits pas me l'amènent sous le nez : You use the computer ? Oui… -Sorry, no computer because the light, dinner time, ok…?

Phase 2/ Marie arrive, commande à boire et quelques amuse-bouche ; une assiette de noix et autres croustilles et une assiette de poissons séchés typiquement japonais, à laquelle nous touchons à peine. Le met ne manque pas d'intérêt, aussi je décide de l'apporter dans la chambre afin de le photographier. Je préviens Tamaka (le serveur) que je vais emprunter son assiette pour faire une photo. Tout sourire, one moment please, il gonna ask. Tamaka se fraye un chemin parmi les tables désertes, s'entretient avec Yoji et revient ravi de me donner l'accord du maître d'hôtel. Il s'apprête à les envelopper mais je lui indique que je souhaite les photographier dans le bol que je rapporterai ensuite. Oh no sorry sorry, not possible, sorry. Yes possible, si vous voulez je vous laisse mon passeport comme garantie. Oh !. Tamaka comprend, il s’excuse un instant et s’en retourne demander à Yoji qui s'en va demander à Osui.
L’heure est grave. Le temps passe, Osui en personne vient me voir : Ok, EXCEPTIONNELLEMENT vous pouvez emprunter la coupe à poisson. Je précise qu'à ce stade la photo des poissons séchés est plus que secondaire face à l'incroyable prestation hiérarchique qui se déroule sous nos yeux. Je remercie bien bas le grand patron, lui propose mon passeport qu’il refuse avec distinction. Yoji refait son apparition et me propose de faire porter la coupelle dans la chambre. Il prend la carte s’en va relever les nom, numéro de chambre, revient et emporte avec délicatesse les poissons apéritifs.

À notre départ du bar, Osui me sourit considérant mon intérêt pour leur culture, je leur confirme que je rapporterai l’assiette le soir même ou le lendemain matin en fonction de la lumière. Aucune trace visuelle ou olfactive de poisson séché dans la chambre, un comis nous approtera la coupe sur un plateau 20 minutes plus tard.

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dimanche 28 octobre 2007

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samedi 27 octobre 2007

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Vassili et Guillaume nous ont amenées au vernissage d'un fameux photographe dont j'ai oublié le nom, exposition de groupe qui proposait entre autre un saumon au vison.
S'ensuivit un dîner durant lequel le photographe d'excellente humeur s'est fixé pour objectif de saouler Guillaume. P1040089.gif
La moitié des convives était un régale, l'autre indigeste. Un chef d'entreprise taïwano canadien de LA, 24 ans, dans les sneakers je crois, une vraie tête de semelle, sa comparse dont la vacuité s'écoule d'un regard dédaigneux, et la cour, biafane, clinquante et interchangeable.
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Je n'ai aucune idée de qui est qui fait quoi pour qui pourquoi connait qui se fait passer pour qui et ne cherche pas à savoir. Nous avons goûté quelques mets étonnants en quantité microscopique, la table accueillant plus facilement les verres que les assiettes. Ces derniers vidés, nous nous sommes rendus à l'after dans un club. Bar exigu au rez-de-chaussée, même surface dupliquée sur chaque étage, irriguée de styles musicaux différents.
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vendredi 26 octobre 2007

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United Airlines ne laisse rien au hasard, vérifie 3 fois le contenu des sacs. Les achats effectués en Duty free (ma passion n'est-ce pas) sont eux aussi soumis à des très strictes règles : les liquides doivent être ôtés de leur boîte et placés dans un sac zippé transparent.
Le bleu des hôtesses de l'air et des stewards est très beau, ainsi nous avons atterri à Tokyo avec 3/4 d'heures d'avance, j'ai donc attendu Marie.
Marie pensait me rejoindre à Bangkok pour quelques jours, mais une soirée à Tokyo a nécessité sa présence. Nous avons décidé de nous retrouver au Japon.
Le passage de la douane s'est effectué sans encombre, un passeport, un papier dûment rempli un regard et un tampon. Depuis mon départ de Paris, je n'ai jamais aussi aisément changé de pays. Les japonais sont souriants, l'environnement d'une propreté exemplaire, sans odeur. Marie et Guillaume sont arrivés peu après, ils ont fait bon voyage, légèrement surclassés.
Nous prenons place dans le bus pour plus d'une heure pendant laquelle le soleil se couche. La ville approche, les immeubles, les façades, les vitres…
Une fenêtre dupliquée sur 200 m de long, 40 étages, même lumière, même agencement de pièce, même physionomie d'individus par bâtiment. Une autre fenêtre, un éclairage plus vert, des dimensions différentes, 100 m et 40 étages forment le bâtiment adjacent. Entre les deux, pas de place. Derrière un autre gratte-ciel aux fenêtres identiques. Chaque tour propose son éclairage, ses dimensions, mobilier similaire, répété à l'infini. Play Town jusqu'au détail du reflet d'une tour Eiffel orange.
Le bus prend l'échangeur descendant, les fenêtres nous surplombent. Il pleut, c'est l'heure de pointe, nous arrivons à l'hôtel, en plein cœur de Tokyo.
Je vais profiter du logement de Marie; La chambre est correcte, ni spacieuse ni étroite, un seul lit, ni grand ni trop petit pour deux, du mobilier sans âme mais net.
Net est le terme. Le japon est Net.

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La peur s'est muée en fièvre, les 35 degrés en typhoon, les immeubles en construction en immeubles construits et j'ai retrouvé Marie.
Du 31eme étage de l'hôtel, ont défilé la nuit, la pluie, la nuit, l'aube et le soleil. P1030937.jpg
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Comment voyager avec un saumon en vison fera l'objet d'une prochaine histoire. P1040033.jpg