United Airlines ne laisse rien au hasard, vérifie 3 fois le contenu des sacs. Les achats effectués en Duty free (ma passion n'est-ce pas) sont eux aussi soumis à des très strictes règles : les liquides doivent être ôtés de leur boîte et placés dans un sac zippé transparent.
Le bleu des hôtesses de l'air et des stewards est très beau, ainsi nous avons atterri à Tokyo avec 3/4 d'heures d'avance, j'ai donc attendu Marie.
Marie pensait me rejoindre à Bangkok pour quelques jours, mais une soirée à Tokyo a nécessité sa présence. Nous avons décidé de nous retrouver au Japon.
Le passage de la douane s'est effectué sans encombre, un passeport, un papier dûment rempli un regard et un tampon. Depuis mon départ de Paris, je n'ai jamais aussi aisément changé de pays. Les japonais sont souriants, l'environnement d'une propreté exemplaire, sans odeur. Marie et Guillaume sont arrivés peu après, ils ont fait bon voyage, légèrement surclassés.
Nous prenons place dans le bus pour plus d'une heure pendant laquelle le soleil se couche. La ville approche, les immeubles, les façades, les vitres…
Une fenêtre dupliquée sur 200 m de long, 40 étages, même lumière, même agencement de pièce, même physionomie d'individus par bâtiment. Une autre fenêtre, un éclairage plus vert, des dimensions différentes, 100 m et 40 étages forment le bâtiment adjacent. Entre les deux, pas de place. Derrière un autre gratte-ciel aux fenêtres identiques. Chaque tour propose son éclairage, ses dimensions, mobilier similaire, répété à l'infini. Play Town jusqu'au détail du reflet d'une tour Eiffel orange.
Le bus prend l'échangeur descendant, les fenêtres nous surplombent. Il pleut, c'est l'heure de pointe, nous arrivons à l'hôtel, en plein cœur de Tokyo.
Je vais profiter du logement de Marie; La chambre est correcte, ni spacieuse ni étroite, un seul lit, ni grand ni trop petit pour deux, du mobilier sans âme mais net.
Net est le terme. Le japon est Net.